FESTIVAL. Le déficit du Mondial des cultures, à hauteur de 278 000 $, sans être inquiétant, préoccupe les administrateurs qui jonglent avec l’idée d’organiser une activité de financement s’inscrivant dans le cadre d’un plan de redressement.
C’est ce qu’a laissé entendre Benoit Villeneuve, le président du conseil d’administration de l’organisme, lors d’un entretien en marge de la conférence de presse tenuece matin en compagnie du directeur général Charles Guillemette, qui a dévoilé une partie de la programmation de la 35e édition du festival du 7 au 17 juillet 2016.
Interrogé sur les inquiétudes dont a fait mention le journal L’Express récemment, à l’effet que les problèmes financiers pourraient avoir raison du Mondial à compter de l’an prochain, Benoit Villeneuve n’a pas cherché à esquiver la question.
«Il y a un plan de redressement qui a été mis en place pour nous permettre de se renflouer de ce côté-là. L’an passé, on a eu un déficit, mais ce fut notre plus petit déficit des dernières années. Il faut chercher à trouver de nouveaux revenus et surtout contrôler nos dépenses. Notre nouveau site web permettra la vente en ligne. C’est important de saisir chaque opportunité. Nous n’avons pas le choix d’être toujours en alerte. Le déficit nous préoccupe c’est sûr. Nous allons annoncer des choses dans les prochaines semaines, un peu comme un événement de financement. On trouve des solutions.
«On a un bel événement et on veut le garder. On sait que la communauté drummondvilloise veut garder son festival. Quand on dit qu’on peut compter sur près de 2000 bénévoles, ça veut dire quelque chose. Si on n’avait pas ces bénévoles, il n’y en aurait pas de festival. Nous tenons à ce qu’il demeure un événement distinctif et les commanditaires veulent s’attacher à des événements différents. On en a un», a fait valoir le président du CA.
Le Mondial de 2016 : c’est bien parti
Bien que les négociations soient en cours avec plus de 20 groupes internationaux, huit d’entre eux ont été confirmés, selon ce qu’a indiqué Charles Guillemette. Il s’agit de la Belgique avec ses lanceurs de drapeaux Gelmelzwaaiers Hoogstraten, de la France, de la Martinique, de Taïwan, du Costa-Rica, de la République de Bouriatie, de la Slovénie et évidemment de Mackinaw.
Le légendaire macaron sera de retour. De plus, pour remercier la population de sa fidélité au fil des décennies, le Mondial des Cultures prépare une promotion spéciale pour les Drummondvillois qui aura lieu du 4 au 7 mai 2016 seulement. Comme à l’habitude, les festivaliers pourront se procurer leurs macarons à la maison des arts Desjardins Drummondville ou nouvellement, directement en ligne au www.mondialdescultures.com.
Le parc Woodyatt sera mis à profit dans une nouvelle configuration, mais il n’a pas été possible d’en savoir davantage, si ce n’est que les restaurants seront regroupés sur deux aires de repas différents.
«Nous serons plus précis à la mi-mai alors que nous ferons connaître tous les détails au sujet de la prochaine édition du Mondial. Une chose est certaine, ce sera plus qu’un ensemble de spectacles. Nous voulons que les festivaliers vivent une expérience sur place et qu’ils en parlent», a souligné M. Guillemette.
Celui-ci reconnaît qu’une réflexion a été amorcée sur l’édition de 2017. «Chaque année, nous cherchons à évaluer les améliorations à apporter en vue des éditions futures. Oui, en 2017, il y aura le 375e de Montréal qui attirera les foules, mais je ne vais pas m’inquiéter de ça, sinon je n’arrêterais pas de m’inquiéter. C’est toujours un défi à relever à chaque fois et 2016, 2017 et 2018 et les autres éditions ne feront pas exception», a-t-il exposé.